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Shampoing version suivante!

Il y a longtemps que je n'ai pas fait de shampoing, et j'arrive à la fin de ma bouteille.

Il me fallait donc réagir! Après quelques bidouillages, voici la nouvelle recette : 

Pour 250 ml de shampoing

Flaconnage : bouteille de shampoing

• une grosse poignée de noix de lavage
• 200 ml d'eau
• 5 ml d'HV de Pépins de Raisin
• 5 ml de glycérine
• 2 pelles arasées de 2ml de Gomme guar
• 5 gtt HE Ylang-Ylang
• 5 gtt HE Bay St Thomas
• 5 gtt de conservateur (ici Géogard)
• Facultatif : 10 ml de base lavante neutre
  

Pour commencer, il faut préparer une décoction de noix de lavage. Je prends des noix de lavage qui ont déjà fait quelques tours en machine et que je mets de coté. Quand j'en ai un stock je fais du shampoing.

Donc, avec cette poignée de noix de lavage, il faut constituer le liquide savonneux de base du shampoing :

1. Mettre à bouillir dans 200 ml d'eau les coques. Il faut laisser bouillir une dizaine de minutes puis laisser reposer jusqu'à ce que le liquide refroidisse. (NB : j'ai déjà lu quelque part que certaines personnes font bouillir plusieurs fois la décoction avec des périodes de repos intermédiaire, je l'ai fait une fois et je n'ai pas vu de différence). Attention, l'eau va beaucoup mousser!
2. Quand le liquide a refroidi il faut le filtrer : un filtre à café est suffisant, sinon un petit tamis grillagé métallique suffit pour récupérer les coques que l'on peut jeter au compost. On ne garde que la décoction.
3. C'est là qu'il ne faut pas se rater : on met l'infusion dans un récipient à large goulot mais qui peut se fermer hermétiquement (un pot de confiture c'est très bien), car il faut benner les deux cuillères de gomme Guar et ensuite secouer très fort pendant quelques minutes pour bien la diluer. Sinon ça fait des pâtés...
4. Le liquide est maintenant un peu plus visqueux. On peut rajouter de la gomme pour le solidifier, mais c'est à l'appréciation personnelle de chacun... C'est aussi pour ça qu'on peut rajouter de la base lavante : elle donne un aspect gel plus proche du shampoing classique, et elle fait un peu mousser la préparation qui ne mousse pas trop sinon, mais c'est psychologique.
5. Maintenant on peut rajouter peu à peu les autres ingrédients en mélangeant soigneusement entre chaque et en terminant par les HE et le conservateur. On peut évidemment modifier ce choix d'HE!

C'est prêt!

Conservation : un mois (l'infusion de noix de lavage est plus fragile qu'une base lavante toute faite). 

 *** Quelques infos après utilisation ***

Une précision s'impose! J'ai voulu faire ma maline avec mon huile de blondasse pour la brillance capillaire...Et là, évidemment, après une grosse demi heure de soin, je me suis dit, je vais tester mon super nouveau shampoing!

Et là, le drame : j'avais pas pensé au détail qui tue. J'ai fait ce shampoing exprès pour qu'il ne décape pas et qu'il n'agresse pas les cheveux. Oui mais sauf que l'huile, il faut la décaper! Et là, le désastre, cheveux collants, après deux lavages, l'horreur. Heureusement, grâce aux multiples voyages dans les hôtels du monde de Monsieur, nous sommes les heureux possesseurs de quelques kilos de flaconnettes de shampoing industriel bien cracra, dont un bien minable qui sent un peu le vomi (pardon pour le détail scabreux), avec une couleur rouge flashimique, berk. Mais ça enlève l'huile...

Moralité : après ton huile avoir posé, n'oublie pas la bonne vieille mixture à décaper.