Chaudron à roulettes

Aujourd'hui au programme : du KiBrille pour les yeux et les lèvres. C'est une expérimentation, on verra bien. J'ai donc décidé de faire du 2 en 1 :

Il vous faut : 

- 2 petits pots (pour baume à lèvre)

KiBrille Vampirella (plutôt rouge)

• 5 ml de BK
  
• 5 ml d'Huile de Pépins de Raisin
• 4 cuillères TAD arasées de Mica Cuivre (oui mais dans la recettes dont je me suis inspirées il fallait 5 GRAMMES! soit 12 cuillères, ça m'a paru vraiment beaucoup, on verra à l'usage si j'ai eu tort...)

1. Faire fondre le beurre de karité, prélever la dose nécessaire et y ajouter l'HV.
2. Bien mélanger puis ajouter le mica.
3. Bien mélanger pour avoir une pâte homogène.
4. Verser dans le pot.
5. Laisser figer.

J'ai testé immédiatement, soit avec le baume pas encore solidifié et c'est euh, comment dire, très rouge, sur les lèvres! Sur les paupières, c'est joliment irisé. Je verrai l'effet quand le baume sera solide et je rajouterai l'info.

KiBrille Indéfini (plutôt brun orangé)

• 5 ml de Beurre de Mangue
• 5 ml d'Huile de Pépins de Raisin
• 2 cuillères SMIDGEN arasées de Mica Cuivre
• 2 cuillèresPINCH arasées de Mica Brillant

1. Comme précédemment, mélanger le beurre et l'HV.
2. Mettre quelques minutes au congèl pour faire figer (le baume doit être blanchi sur les bords).
3. Ajouter chaque mica et bien mélanger entre les deux pour avoir une couleur homogène.
4. Verser dans le pot.
5. Laisser durcir.

 Y'a plus qu'à essayer...

Malgré le retour du printemps un petit soin pour les lèvres n'est jamais de trop!

Pour environ 10 ml

Pour le flacon : tout dépend du pot! Si vous utilisez des petits pots ronds de 6ml il en faut deux, si vous avez des petits pots de crème en verre plus grands, un seul... Il existe aussi des boites métalliques rondes, et toutes sortes de petits pots sépciaux pour baume à lèvre (on peut aussi récupérer des pots genre pots de baume du tigre...)

Conservation : normalement quelques mois, j'en avais fait un l'été dernier qui a subi des variations de température, des fontes et des re-solidification dans la voiture, et il est toujours bon, même si un peu granuleux. Il faut donc surveiller la texture et l'aspect et le jeter au moindre doute.

• 5 ml de beurre de karité
• 5 ml d'HV de Calendula
• 4 ml de lanoline végétale
• 5 gtt de Vit E
  
• Facultatif : on peut rajouter quelques gouttes d'extrait aromatique pour une odeur / un gout mais c'est peu utile, ou du jus de betterave pour faire colorant. 

1. Faire fondre au bain marie(ou au micro ondes à faible puissance) le beurre de karité pour prélever la dose nécessaire.
2. Ajouter dans un petit bol l'HV.
3. Mélanger et ajouter les autres ingrédients.
4. On peut laisser figer un peu pour re-mélanger avant de couler, ça évite que la lanoline ne tombe au fond.
5. Couler dans le pot et laisser durcir!

En mai, pense à te démaquiller.

J'en avais un peu marre des démquillants bi-phase avec de l'huile végétale qui laissent un petit film huileux : la première version biphase Cassis-Figuier pas trop, mais celui que j'ai fait en dernier à l'Amande Douce ne me convenait pas).

Du coup, nouveau mois, nouvelle recette : 

Pour 50 ml de démaquillant

Flaconnage : Flacon pompe ou spray 50 ml, ou flacon avec un petit réducteur de débit en plastique

Conservation : un mois

• 30 ml d'HY de Bleuet
• 20 ml d'HY de Camomille Allemande
• 40 gtt de Mousse de Babassu (tensio actif qui fait mousser)
• 10 gtt de Vit E

On  mesure d'abord les HY, puis on ajoute le Babassu et enfin le conservateur, on secoue et voilà!

Reste à voir s'il sera aussi démaquillant que les autres!

*** Quelques ajouts après utilisation d'une semaine ***

C'est LA recette! Tout doux, ne pique pas les yeux, pas de résidu huileux et peut remplacer ma lotion "clin d'oeil" que j'utilisais après le démaquillant avant (et surtout, que j'avais fini par utiliser comme démaquillant doux en remplacement de l'autre quand je n'en avais plus et quand j'avais mal aux yeux). Du coup, j'adopte et je remplace, c'est l'idéal pour l'été!

Il y a longtemps que je n'ai pas fait de shampoing, et j'arrive à la fin de ma bouteille.

Il me fallait donc réagir! Après quelques bidouillages, voici la nouvelle recette : 

Pour 250 ml de shampoing

Flaconnage : bouteille de shampoing

• une grosse poignée de noix de lavage
• 200 ml d'eau
• 5 ml d'HV de Pépins de Raisin
• 5 ml de glycérine
• 2 pelles arasées de 2ml de Gomme guar
• 5 gtt HE Ylang-Ylang
• 5 gtt HE Bay St Thomas
• 5 gtt de conservateur (ici Géogard)
• Facultatif : 10 ml de base lavante neutre
  

Pour commencer, il faut préparer une décoction de noix de lavage. Je prends des noix de lavage qui ont déjà fait quelques tours en machine et que je mets de coté. Quand j'en ai un stock je fais du shampoing.

Donc, avec cette poignée de noix de lavage, il faut constituer le liquide savonneux de base du shampoing :

1. Mettre à bouillir dans 200 ml d'eau les coques. Il faut laisser bouillir une dizaine de minutes puis laisser reposer jusqu'à ce que le liquide refroidisse. (NB : j'ai déjà lu quelque part que certaines personnes font bouillir plusieurs fois la décoction avec des périodes de repos intermédiaire, je l'ai fait une fois et je n'ai pas vu de différence). Attention, l'eau va beaucoup mousser!
2. Quand le liquide a refroidi il faut le filtrer : un filtre à café est suffisant, sinon un petit tamis grillagé métallique suffit pour récupérer les coques que l'on peut jeter au compost. On ne garde que la décoction.
3. C'est là qu'il ne faut pas se rater : on met l'infusion dans un récipient à large goulot mais qui peut se fermer hermétiquement (un pot de confiture c'est très bien), car il faut benner les deux cuillères de gomme Guar et ensuite secouer très fort pendant quelques minutes pour bien la diluer. Sinon ça fait des pâtés...
4. Le liquide est maintenant un peu plus visqueux. On peut rajouter de la gomme pour le solidifier, mais c'est à l'appréciation personnelle de chacun... C'est aussi pour ça qu'on peut rajouter de la base lavante : elle donne un aspect gel plus proche du shampoing classique, et elle fait un peu mousser la préparation qui ne mousse pas trop sinon, mais c'est psychologique.
5. Maintenant on peut rajouter peu à peu les autres ingrédients en mélangeant soigneusement entre chaque et en terminant par les HE et le conservateur. On peut évidemment modifier ce choix d'HE!

C'est prêt!

Conservation : un mois (l'infusion de noix de lavage est plus fragile qu'une base lavante toute faite). 

 *** Quelques infos après utilisation ***

Une précision s'impose! J'ai voulu faire ma maline avec mon huile de blondasse pour la brillance capillaire...Et là, évidemment, après une grosse demi heure de soin, je me suis dit, je vais tester mon super nouveau shampoing!

Et là, le drame : j'avais pas pensé au détail qui tue. J'ai fait ce shampoing exprès pour qu'il ne décape pas et qu'il n'agresse pas les cheveux. Oui mais sauf que l'huile, il faut la décaper! Et là, le désastre, cheveux collants, après deux lavages, l'horreur. Heureusement, grâce aux multiples voyages dans les hôtels du monde de Monsieur, nous sommes les heureux possesseurs de quelques kilos de flaconnettes de shampoing industriel bien cracra, dont un bien minable qui sent un peu le vomi (pardon pour le détail scabreux), avec une couleur rouge flashimique, berk. Mais ça enlève l'huile...

Moralité : après ton huile avoir posé, n'oublie pas la bonne vieille mixture à décaper. 

Après avoir stocké quelques temps du tissu et une idée pour s'en servir, j'ai décidé de me lancer dans un projet de mon Encyclopédie de la Couture, un projet classé "difficulté : ***". On peut donc dire au vu du résultat que je maîtrise les instructions pas toujours claires du bouquin et les trois étoiles de difficultés. J'ai aussi modifié le modèle car je n'avais pas les anses recommandées, mais je pense que je pourrais refaire le sac facilement : c'était à la base de la toile de jute avec des anses en bamabou, en demi cercle, et moi je n'aime pas les sacs portés au poignet.

Il y a juste un détail qui ne me convient pas, c'est le système de fermeture : il faudrait que je trouve un gros bouton en bois, rouge de préférence.  J'ai essayé de mettre un fermoir à base de feutrine mais c'était un peu disgracieux la grosse farfalle rouge pour fermer, je l'ai retiré. Il reste donc le lien de fermeture mais rien sur quoi l'attacher!

Voilà le  sac entier, et pour une fois, j'ai été patiente, j'ai défait les erreurs pour corriger et je n'ai AUCUNE couture apparente! Youpi! J'ai mis aussi les photos avec le noeud papillon, car c'était avant que je l'enlève et j'ai été trop paresseuse pour en refaire!

Avec la farfalle géante... Grande bandoulière et assez de place pour que j'y glisse mon Netbook (mais, car il fallait un mais, j'ai oublié de coudre une poche interne et quand j'y ai pensé c'était trop tard, et je n'allais pas tout défaire!). A la reflexion, je suppose qu'il m'aurait été possible de faire une bretelle réglable, mais déjà je n'y avais pas pensé et en plus il m'aurait fallu un petit rectangle en fer destiné à cet usage...

Observez ma maîtrise du pli parfaitement symétrique et centré!

Le tissu vu de plus près : la matière ressemble à de la jute en plus fin, avec des dessins de type euh, rustique?

L'intérieur du sac est en feutrine souple rouge, et pour faire bien il y a aussi des plis mais dans l'autre sens (des plis creus peut-être?).

Je suis bien contente d'avoir terminé, j'ai quand même mis plus de 3 heures!