Ce matin j'ai erré sans but (enfin si j'avais un but de repérage pour tenter d'imaginer la tronche de nos futurs faire-part) dans les rayon de la grotte d'Ali Bricole locale. Après avoir récupéré les quelques ustensiles nécessaires; notamment, ma trouvaille du moment : le pistolet à cire! Fini de se brûler les doigts avec des allumettes, fini les gouttes de cire enflammées qui tombent sur un travail longuement mûri pour le consummer allègrement! Bon, j'exagère mais étant donné mon plan machivélique pour les FP, ce truc va me gagner des heures : une ou deux pression et pif, on a un pâté de cire qui tombe tout prêt à être cacheté, le pied quoi. En plus on peut faire des marbrés, comme en cuisine, mais tout ceci sera sans doute exposé plus tard quand j'aurai créé une énième catégorie "art du papier", ce qui serait fort nécessaire.
Bref tout ce blabla pour vous montrer les résultats du jour, qui ne seraient jamais nés si mon oeil myope ne s'était pas posé par erreur sur une serviette en papier imprimée de mon animal fétiche...Le MOUTON! J'avais un cadre inutilisé depuis Noël 2008 qui traînait et je planifiait justement la création d'un nouveau pêle-mêle... Car je n'ai plus de place sur les porte-photos!
Vous remarquerez qu'en ce moment je fais dans le vert éclatant (dans le flou photographique aussi), c'est sans doute l'effet bourgeon. C'est simplissime et vite fait, j'aime bien (qui a dit que je n'étais pas patiente!)
Bon évidemment, le vernis n'est pas sec c'est pour ça qu'il y a des taches foncées... Et en vrai on n'a pas cet effet froissé...
Et le petit : j'avais prévu de mettre des accroches, mais finalement je le trouve mieux sans, ça fera un petit tableau de "home déco", puisqu'il paraît que c'est la grande mode!
Bonne journée!
Le soleil est de retour, un peu, et moi aussi : la première semaine passée à manger du beurre en Bretagne, me revoilà pour de nouvelles bidouilles.
J'ai consommé des chutes, des restes, des bouts, mais je n'ai pas entamé les tissus neufs car je cherche l'idée qui tue...
En plus, je suis affairée sur les blogs de mariage et c'est très chronophage!
Bref, revenons à nos bidouilles. Déjà, j'ai refait des stocks d'huile capillaire de bombasse qui le vaut bien : une dose pour moi, une dose pour une collègue, mais la recette est déjà dans la catégorie soin des tifs!
Et maintenant, des nouveautés.
Et le revoilà avec plat (vide!)
Merci au blog de Marie-Ange sur lequel j'ai trouvé le modèle (ainsi que celui du sac à cake que je vous ai déjà montré).
Je suis curieuse de savoir ce que ce bout de truc inspire!
- Un petit coussin?
- Un truc à serrer pour déstresser?
- Un range quelque chose?
Bref! J'allais vous causer de l'étui de chéquier! Je dois être mal considérée par mes banquiers, et je n'ai donc jamais reçu de ptit étui classieux en cuiro-plastique-simili-gris frappé aux initiales dudit banquier... Il me fallait une solution! Comme j'ai un peu mal calculé mes bouts de tissus, j'ai dû bidouiller la pette sangle qui passe dessus, et qui n'est pas droite du tout (oui bon, c'est une touche de flou artistique...)
C'est toujours l'hiver, et malgré moults gants, mitaines, poches et autres solutions pour se garder les mimines au chaud, il n'empêche que l'ai sec, les variations de températures et l'eau de vaisselle nous agressent les mains terriblement. Or depuis quelques temps je ne retrouvais plus ma crème hydratante pour les mains, formulation pharmaceutique spéciale pour les grands brûlés s'il vous plaît - car il se trouve que quand j'ai les mains sèches c'est peu dire, j'ai la peu qui part carrément en lambeaux.
Donc, comme j'en avais assez d'avoir l'impression de posséder des fausses main en parchemain, sans mauvais jeu de mot, et après testé divers simulacres (le baume à lèvre, je vous confirme que ça ne va pas), j'ai décidé de réagir en tombant par hasard sur une recette pile poil dans la tendance, que je vous recopie ici, et que vous trouverez sur son emplacement original chez Huiles et Sens, autrement dit là.
Gel de soin pour les mains abimées
Ingrédients pour 1
flacon de 30 ml
Et hop, on mélange tout ça dans un flacon pousse-pousse, ou même, sivous en avez des monceaux dont vous ne savez pas quoi faire depuis la grippe A, un flacon de gel désinfectant pour les mains ça va bien aussi.
C'est prêt!
Conservation : 3 mois.
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Verdict un peu plus tard : ça sent bon le pamplemousse, ça fait du bien au main sur le moment, mais la formule n'est pas assez hydratante pour les mains en décomposition : conclusion, à utiliser de façon quotidienne pour garder la peau souple, pas pour la réparer!
Incroyable comme je suis productive! Régine chauffe, et j'ai déjà fini deux bobines de fil (horreur!), bon même si j'avoue qu'il y a eu de multiples gaspillages avec mes bafouillements couturesques. Comme je n'aime pas trop la théorie et que de toute façon il faut que j'applique pour comprendre, et qu'en plus certaines consignes restent pour moi des énigmes, je couds, je découds, je recouds, c'est à l'envers, l'anse est dans le sac, la doublure est dehors, etc...
Alors aujourd'hui j'avais dit que je ne cousais rien car hier j'avais soigneusement rangé Régine - enfin poussé dans un coin car en ce moment, elle trône juste dans la salle à manger ou sur la table - et j'avais aussi balayé et aspiré les kilomètres de chutes de fils et bouts de tissus qui jonchaient mon carrelage... Et finalement, je n'ai pas résisté.Hier j'avais rêvé de réitérer la réussite du sac en cousant un plus grand sac en toile cirée, noué, pour emporter le pique nique, les affaires de piscine ou de plage.
Du coup, hop, je me lance, je trace, je coupe, je calcule, je commence la couture et là horreur : il est absolument impossible de retourner un tube de toile ciré cousu endroit contre endroit, et pourtant j'ai tout essayé. Du coup, il m'a fallu changer de stratégie. Mais c'était sans compter les multiples embûches qui allaient tenter de me faire renoncer aux bretelles...
Pour très bien faire, il m'aurait fallu un morceau de corde blanche épaisse, mais j'ai pas. Alors j'ai bidouillé et ça donne... Ca donne bizarre, mais c'est utilitaire quand même. un jour je trouverai de la corde (peut être dans le rayon des embrasses de rideau, faut voir), et tout ira mieux. Et comme je déteste mettre un truc en attente, j'ai fait quand même, et on corrigera plus tard, peut-être.
Observez (et critiquez, parce que là...)
Une autre où on ne voit pas bien, mais on voit la différence de taille avec le précédent :
Comme à l'habitude, quand je fais plusieurs choses par jour, la première de la journée est toujours plus ou moins vaseuse. Dans ce cas il faut immédiatement récidiver, mais encore une fois il est mille fois plus facile de coudre du tissu normal que de la toile cirée - on ne m'y reprendra plus avant un certain temps, ça tombe bien j'ai épuisé le stock.
J'avais remarqué depuis longtemps, fleurissant sur les blogs de bricogirls mille fois plus douées que moi l'idée astucieuse du sac à tarte et sa variante sac à cake ou à bouteille. On peut en voir notamment ici, c'est là que j'ai pris le modèle.
Il y a aussi chez Marie-Ange, sur cette même page que vous êtes en train de consulter avec la soif de connaissance, des explications pour faire toutes sortes de choses.
Quand j'avais vu ces merveilleuses inventions, moi qui me trimballe assez souvent à divers endroit munie d'un plat ou d'un cake souvent brulant et pas pratique à tenir droit dans un sac Mammouth, immédiatement je me suis dit "il me le faut", un peu comme quand parfois on fait les magasins et qu'on craque sur la seule robe merveilleuse pas en soldes, à un prix exorbitant en taille 32 et qu'on se damnerait pour l'avoir. Non, peut être pas en fait.
Mais en tout cas, comme bricoler avec Régine m'empêche (temporairement) de flamber la carte bleue, je me suis lancée dans le sac à cake, que vous admirez ici porté par Nounours s'en allant en soirée dans la lumière dorée du couchant :
Version fermée :
Lui, il a décidé de trimballer une bouteille. Une bouteille de vinaigre de cidre, même, parce qu'il n'y avait pas de cake.
Quand on essaye de voir dedans, on voit ça :
Un jour, j'apprendrai à faire de belles photos, promis.
Malheureusement, avant ça j'ai plein d'autres obsessions.
Puisque je suis en arrêt pour cause de maladie mentale due à mes chers petites têtes blondes, je mets à profit mon temps libre pour éviter de ressasser, et concrétiser quelques idées que j'avais depuis longtemps. Je vais faire court car le chat a décrété qu'il devait absolument poser sa tête - qui m'est beaucoup plus chère que celle de mes élèves - sur mon bras droit occupé à tapoter. Et donc, je le dérange.
Bref. Pour me venger, j'avais déjà dépensé tous mes sous dans des montagnes de tissus merveilleux, et j'avais engrangé les idées. Il y a d'abord eu l'obsession toile cirée : ce que je n'avais pas prévu, c'est que la toile cirée, dès qu'on ne coud pas endroit contre endroit, ça glisse, ça colle, ça se raye, ça coince, et pour apprendre ça j'ai quand même cassé deux aiguilles, pauvre Régine.
Voici donc les ratés de la semaine (mais, car il y a toujours un point positif, maintenant je sais vous coudre de supers cabas réutilisables pour les courses, je lance donc la chasse à la toile cirée ultime pour un cabas de folie : moutons, poissons, hibous, tout est permis!)
Heureusement, après cet épisode peu concluant, j'ai quand même réussi à faire un vrai truc.
J'avais rangé dans ma boîte à bazar créatif des supers tissus multicolores. Et j'avais en tête depuis longtemps l'idée de faire un sac. Bon, au début, je devais faire une sacoche pour le mini PC qui en est fort dépourvu, mais vu ma maîtrise, si jamais les coutures lâchent, la fermeture s'arrache ou que sais-je, et ce avec le PC dedans, j'aurai pas l'air maline!
Donc, après avoir tergiversé pendant des jours et des jours sur des modèles grands petits ronds rectangles, trapèze, cabas chic ou autre, j'ai décidé de chercher un truc simple pour ne pas m'attirer les foudres des dieux de la création. J'en appelle donc à votre clémence pour juger le bestiau :
Voici le sac-qui-apelle-le-printemps (et oui, car il petit, donc on ne peut pas y enfourner écharpe, bonnet et autres; il n'est pas étanche, donc pas pour les jours de pluie, et il est coloré pour réveiller les yeux de la mornitude hivernale). Bref, trève de suspense, le voici, porté par Nounours, puisque le chat ne s'est pas porté volontaire :
Et pour le plaisir, voici l'état du champ de bataille à divers point stratégiques quand j'attaque le créatif... (belle illustration de ce qui se passe dans ma tête les jours de bouillonnement : 25 csiers ouverts, 7 trucs commencés, 478 outils éparpillés, des bouts de matériaux et du mouvement...). Même le chat est consterné.
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